Allez, promis j’arrête de fumer et puis je fais 20 pompes et 50 abdos tous les jours… oui mais à partir de demain. Et si vous décidiez de passer à l’action et de ne pas tout remettre à plus tard ?
Nous sommes tous des procrastineurs
Mais qu’est-ce que la procrastination au juste ? C’est une tendance à repousser les tâches prévues, nécessaires et importantes en dépit des conséquences (souvent) négatives qui en découlent. D’après le professeur Joseph Ferrari de l’Université de DePaul à Chicago, 20% de la population mondiale est atteinte de procrastination chronique.
Les Français sont aussi concernés. Une étude OpinionWay pour l’entreprise JeChange (qui lutte contre la procrastination) est sans appel : 49% des sondés procrastinent a minima durant une heure chaque jour au travail ! Et 22% admettent procrastiner plus de deux heures par jour. Mais que remettent-ils au lendemain ? Les activités sportives (36%), les courses (14%) mais aussi la cuisine (11%). Moins « amusant », 60% des fumeurs déclarent avoir envie d’arrêter de fumer… mais repoussent inévitablement, alors que les effets positifs seraient immédiats !
Quand faut-il passer à l’action ?
La procrastination n’est pas sans conséquence et peut impacter la sécurité ou le budget. Côté automobile, 9 Français sur 10 roulent avec des pneus sous-gonflés ou détériorés, en se disant qu’ils s’en occuperont plus tard. Pourtant, sur l’autoroute, 9% des accidents graves sont causés par cette procrastination ! Toujours sur la route, un impact sur un pare-brise, ça n’a l’air de rien… et pourtant… Saviez-vous que cela multiplie par 4 le risque de fissure ? De plus, en peu de temps et en fonction du contexte (temps, conduite « sportive », etc.), l’impact s’aggrave et il n’est plus possible de le réparer. Il faudra alors le remplacer, d’où des frais supplémentaires et un plus grand « impact » sur l’environnement.
L’entretien de la maison est lui aussi concerné par la procrastination. Par exemple, nombre de Français ont chez eux un robinet qui fuit et reportent sa réparation. Cette négligence peut coûter entre 105 € et 420 € chaque année, d’après le Centre d’Information sur l’Eau. Si on ajoute qu’une réparation de pare-brise est 5 fois moins chère qu’un remplacement et qu’elle génère 99% de déchets en moins, vous commencez à être convaincus ? Pourtant, vous êtes déjà 82 % à dire choisir la réparation plutôt que le remplacement et 60 % d’entre vous ressentent un attachement plus fort à l’objet réparé (sondage OpinionWay pour CARGLASS®). Des chiffres encourageants mais si le dire c’est bien, le faire c’est mieux !
Alors, prêt(e) à ne plus remettre à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui ?
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