De la voiture intelligente à la voiture autonome

Avec les essuie-glaces qui se déclenchent par temps de pluie ou le moteur qui redémarre après un arrêt prolongé, nos véhicules sont de plus en plus connectés et intelligents. Alors que ces équipements se sont généralisés, d’autres systèmes d’aide à la conduite (ADAS) s’appuyant notamment sur des caméras embarquées sur le pare-brise se démocratisent. Des technologies à entretenir avec soin, surtout lorsque la voiture sera autonome.

Que cache l’acronyme ADAS (Advanced driver-assistance systems) ? Ces systèmes d’aide à la conduite permettent, grâce par exemple à une caméra embarquée sur le pare-brise, de détecter un obstacle, de mesurer la vitesse à laquelle il se rapproche, pour alerter et notamment activer le système de freinage si nécessaire. L’objectif : accompagner le conducteur pour anticiper les situations à risques. De nombreux véhicules disposent déjà de ces équipements intelligents qui vont se développer avec l’émergence de la voiture autonome. Cette dernière n’est en effet plus une chimère et devrait arriver sur le marché dès 2021.

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Notons qu’en 2018, la Commission européenne, dans le cadre de son programme Vision Zero, a proposé que les véhicules autonomes contiennent 11 aides à la conduite, avec en top 3 le freinage automatique d’urgence (censé réduire de presque 40% les collisions par l’arrière), l’assistance au maintien de la voie et le détecteur de fatigue (pour tenter de combattre les 20% des accidents de la route dus aux somnolences).

Un besoin de techniciens ultra spécialisés

Les technologies embarquées par la caméra sur le pare-brise sont nombreuses. L’affichage tête haute, par exemple, reflète les informations utiles au conducteur. Ces équipements nécessitent une maintenance précise et minutieuse réalisée par des experts. Le réparateur est ainsi en première ligne : « Tout l’enjeu réside dans l’entretien de ces technologies qui impliquent des opérations complexes et donc un haut niveau de technicité », explique Rosario Troiano, Directeur Technique de CARGLASS®.

Mais les techniciens vitrage ne sont pas les seuls concernés : les carrossiers sont confrontés au remplacement de nouveaux capteurs dans les pare-chocs, les spécialistes pneumatiques doivent de leur côté intégrer des puces qui informeront les usagers sur l’usure, le niveau d’adhérence ou encore la pression des pneus. « Notons, pour ne citer qu’un exemple, que les modèles les plus sophistiqués ont jusqu’à 80 calculateurs et embarquent plus de 100 millions de lignes de code », ajoute Rosario Troiano.

Automobilistes et réparateurs, tous responsables

Ces évolutions technologiques nécessitent de nombreuses formations et un accompagnement plus conséquent pour assurer la montée en compétences des experts du réseau CARGLASS® afin de garantir une expertise sans faille. Prendre le virage de la voiture autonome, c’est « s’assurer à chaque instant de l’intégrité de l’électronique embarquée et donc former fréquemment nos techniciens à ces technologies avancées, et à chacune des mises à jour ».

C’est pourquoi dès 2017, CARGLASS® avait déjà 187 centres capables de réaliser le calibrage de véhicules disposant de caméras embarquées : « c’était plus que nécessaire, quand on sait que sur le million de pare-brise que nous avons changés cette année-là dans l’Hexagone, 15 000 intégraient déjà une caméra de bord », renchérit Rosario Troiano.  Et les conducteurs, eux non plus, ne pourront pas s’affranchir de nouvelles responsabilités liées à ces transformations : un nettoyage du véhicule plus fréquent et un respect sans faille des dates d’entretien.

Vous l’aurez compris, le défi n’est plus la technologie mais son entretien et sa réparation sur le long terme. Nous entrons dans une nouvelle ère qui relève le niveau d’exigence pour tous les acteurs !

Tout savoir sur l’expertise de CARGLASS® en matière de systèmes d’aide à la conduite.

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